La (très) longue route d’Everial

En-faim ! C’est avec un soulagement non dissimulé que le trio d’Everial a coupé la ligne d’arrivée de la Niji40, ce vendredi dans la nuit tropicale, Erwan Le Draoulec, Corentin Horeau, et Thomas Rouxel, forts de leurs palmarès cumulés longs comme des jours sans vent, pouvaient légitimement espérer finir cette transat autrement, et ne pas traîner en si bon chemin pour rallier Marie-Galante.

Pour eux, cette ligne d’arrivée qui s’est autant fait désirer que les alizés trop volages à leurs goût, leur apporte - enfin ! - la promesse de profiter d’un très bon et copieux repas près avoir dû se rationner depuis quelques jours.

Partisans d’une route extrême, leur retard sur le vainqueur, Groupe SNEF, premier du peloton du groupe du nord se mesure à l’aune de leur prise de risque affirmée et assumée sur la longue route du sud.

L’histoire des transats révèle que la grande descente des latitudes, loin de la route directe, générant des écarts considérables de plus de 1000 milles, peut se révéler payante, voire gagnante, sur la fin. Pas cette fois, bien au contraire, puisque tout le peloton du nord, au plus près en a déjà fini depuis plusieurs jours déjà.

En pariant sur les alizés, le trio a misé très cher sur une option radicale malheureusement contre-performante. Cela fait plusieurs déjà jours qu’Erwan Le Draoulec et les siens ont pris le parti de ce résultat. Bons joueurs, ils ont néanmoins toujours gardé l’esprit compétitif à toute épreuve qui fait leur marque de fabrique, au point de creuser l’écart chaque jour un peu plus l’écart avec les trois marins de Dékuple, attendus demain en début d’après-midi en baie de Saint-Louis. À Marie-Galante, un comité d’accueil chaleureux et un copieux repas les attendaient pour saluer leur course qui restera dans les annales des transats.

Pour lire les réactions des trois marins d’Everial, c’est

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