class40

Une catégorie moderne, rapide et spectaculaire de voiliers !

Ce sont des monocoques de 40 pieds (12,18m), hauturiers, et dont le degré de performances augmente d’année en année. D’une largeur maximale de 4,50m, d’un tirant d’air limité à 19 mètres de haut et d’un tirant d’eau à 3 mètres de profondeur, ces voiliers peuvent se vanter, aujourd’hui, d’avoir les mêmes degrés de performances des Imoca (bateaux du Vendée Globe) d’il y a 12 ou 15 ans. 

Ces bateaux ont été conçus, à l’origine, pour être utilisés en course croisières ou en régates hauturières. Ils n’ont pas résisté, depuis, à une inflexion clairement sportive de très haut niveau ressemblant, à l’intérieur, à un immense vide de carbone vêtu du plus simple appareil : un siège, une table à cartes et un pouf à billes. Très stricte sur la limitation des coûts, la Class40 interdit les dispositifs de quille basculante ou la présence de foils tout comme l’utilisation du carbone, du kevlar ou du nid d’abeille au profit du verre et de la mousse PVC.

Le degré de performances de ces machines, au vent portant, l’allure la plus rapide, peut avoisiner les 21/23 nœuds quand le rythme au près, lui, est plutôt de 11/14 nœuds.

Si Yoann Richomme, désormais passé au sein de la Classe Imoca, a dominé les débats pendant quelques années, l’italien Ambrogio Beccaria semble être le marin assez intouchable depuis un an. Malgré cette domination, Xavier Macaire, Ian Lipinski, Erwan Le Draoulec, Amélie Grassi, Aurélie Ducroz, Pierre-Louis Attwell ou encore Achille Nebout, pour ne citer qu’eux, ne sont pas en reste et font souvent parler la poudre.

En 2024, la Niji40 ouvrira le bal des épreuves sportives du championnat. La Transat CIC, l’Atlantic Cup et la Québec – St Malo, la Normandy Channel Race, elles, finiront de départager cette année, à nouveau, assez folle sur l’océan atlantique.

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Copyright photos : Jean-Marie Liot.