Une 4è Place MÉRITÉE

Gildas Mahé, skipper de Amarris, Tom Dolan et Pep Costa, quatrièmes de la Niji40.

Les arrivées vont s’enchaîner cette nuit à Marie-Galante avec un public de plus en plus nombreux. C’est à 20 heures 35 minutes 10 secondes en heure locale (02h 35 minutes 10 secondes heure Paris), ce lundi 22 avril, que le Class40 Amarris a franchi la ligne d’arrivée en baie de Saint-Louis. L’équipage mené par Gildas Mahé prend la quatrième place de la première édition de la Niji40 réalisant un temps de course de 15 jours 13 heures 35 minutes et 10 secondes entre Belle-Île-en-Mer et Marie-Galante en Guadeloupe, via Santa Maria aux Açores à laisser à tribord.

Gildas Mahé avec ses équipiers l’Irlandais Tom Dolan et l’Espagnol Pep Costa ont parcouru les 3 514.82 milles nautiques de la route orthodromique (route direct) à 9.41 nœuds de moyenne. Les hommes ont en réalité parcouru 4 065.49 milles nautiques à 10.88 nœuds et arrivent à destination 17 heures 28 minutes 42 secondes après le vainqueur Groupe SNEF et 06 heures 31 minutes 02 secondes derrière Vogue avec un Crohn.

Dans le groupe de tête depuis le départ de Belle-Île-en-Mer, c’est une très belle performance pour l’équipage, qui a longtemps mené la course, contraint à une escale technique de quatre heures pour réparer cinq jours après le départ, suite à une avarie de drisse de grand-voile. De retour en course, ils ont maintenu un rythme soutenu pour revenir en force aux portes du podium.

Leurs réactions au quai de Saint-Louis

Gildas Mahé :  « C'est un peu une délivrance pour nous. C'est une transat difficile en termes de météo. Et puis une escale technique qui nous a coûté cher. c'est le résultat final qui reste. Donc il y a une petite déception là-dessus, c'est sûr, mais surtout pour une pièce de 2 centimètres de long et d'un centimètre de diamètre, c'est sûr, quand tout s'arrête pour ça, c'est un peu... Et encore, nous, on pensait que ça s'arrêterait à un moment. On s'est bien demandé si ça ne s'arrêterait pas tout net. Parce que le temps d'aller à Santa Maria, il fallait déjà trouver une solution pour naviguer le moins lent possible. Donc on a perdu beaucoup. Et après, il fallait réussir à repasser une drisse dans le mât. C'est le scénario pas drôle, mais  c'est un sport mécanique, c'est comme ça. Le reste, on n'a pas été mauvais. » 

Pep Costa : « Je remercie Gildas de m'avoir embarqué, navigué avec Tom, c'était parfait. Et sur un super bateau, le bateau d'Achille Nebout  Amarris, il est génial. Il n'y avait rien à faire. On a essayé de naviguer le plus proprement possible. Gildas était vraiment là pour faire le truc bien et on a essayé de suivre au mieux possible. Évidemment, on est un peu déçus de l'escale qu'on a dû faire, mais c'est le sport et on n'a jamais rien lâché. On savait qu'on avait toujours des trucs à aller chercher et je suis fier d'aller d'avoir pu faire ça avec eux deux. Je ressors de cette situation hyper beaucoup plus renforcé. Les voisins sont des super gars, donc j'avais tout à gagner avec ça, donc c'est cool. »

Tom Dolan : «  Il y avait trois générations à bord au final, un vingtenaire, un trentenaire et quadragénaire. C'était un mix assez beau. En catalan, en breton et en irlandais. C'est pour ça que c'était un bon mix d'abord avec le groupe d'échange, c'était varié.  »

Gildas Mahé : « À bord, on a vraiment des approches différentes. Il geeke à la vitesse de l'éclair par rapport à moi. Tom, il est intermédiaire et moi, je ne suis pas capable de régler les problèmes de WhatsApp, mais je regarde les nuages. Finalement, ça fait un bon mix à bord et ça prend plutôt bien. C'était intéressant pour ça. » 

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